Berry

GRAHAM E. BERRY, AVOCAT A LOS ANGELES

 

POURQUOI LES ETATS-UNIS DOIVENT ENQUETER SUR LES CRIMES, LES ABUS ET LES FRAUDES DE L’ENTREPRISE DE SCIENTOLOGIE

 

Merci à la FECRIS de m’avoir invité à présenter cette conférence et merci à ces gouvernements et à d’autres de me le rendre possible financièrement. Aujourd’hui, je m’adresse à vous à St. Pétersbourg, Russie, d’où j’insiste et d’où j’adresse une requête au Gouvernement fédéral des USA pour qu’il enquête sur les preuves considérables de tromperies énormes concernant les droits humains et les droits civiques, la conduite au plan pénal et les fraudes financières commises par une secte américaine appelée Eglise de Scientologie. Le Centre financier de la Scientologie est situé à côté d’une autre ville de St. Pétersbourg, bien plus petite que la votre, qui se trouve près de Clearwater, en Floride.

La recherche et la poursuite en question ne concerne pas la vérité ou la fausseté d’une quelconque croyance religieuse de la Scientologie, ni si la Scientologie travaille à soigner tous les troubles physiques, mentaux et émotionnels, ni si elle travaillera en tant que gouvernement mondial universel, ni si elle est pourvoyeuse de tous les recours pour la santé physique et mentale, ce que revendique la Scientologie au travers de ses pratiques et de ce qu’elle vise à réaliser. Au lieu de cela, la recherche qui est réclamée demande si l’Eglise de Scientologie, directement ou indirectement, est coupable de fraude financière et de délits, de tromperies sur les droits humains ainsi que les droits civiques, de trafic d’êtres humains, de pratique illégale de la médecine et d’autres comportements criminels.

Une présentation extensive des raisons et de l’évidence soutenant une telle recherche sur la Scientologie, entreprise de racket exemptée d’impôts, prendrait beaucoup de temps et remplirait des volumes. En conséquence, dans cet exposé je voudrais seulement mettre au jour quelques aspects et informations, qui, selon moi, réclament investigation, redressement et indemnisation.

C’est étonnant mais le Gouvernement des USA détient déjà des preuves très importantes de la conduite délictueuse de la Scientologie. Le 7 juillet 1977, le FBI a effectué une descente dans l’Eglise de Scientologie à Washington D.C. et à Los Angeles, Californie. Plus de 48.000 documents compromettants ont été saisis et onze leaders de l’Eglise de Scientologie ont été mis en accusation pour l’infiltration la plus criminelle et le cambriolage le plus important jamais commis envers le gouvernement des Etats Unis. Le nom de code que la Scientologie avait donné à cet énorme crime : « Opération Blanche Neige ».

Plus récemment, l’Eglise de Scientologie elle-même a été condamnée au Canada et ailleurs pour des conduites criminelles similaires. Le conglomérat de Scientologie est en cours de poursuites pour crimes à la fois en Belgique et en France. Le Gouvernement belge poursuit la Scientologie pour des motifs d’extorsion, de fraude, de crimes organisés, d’obstruction à la pratique médicale et d’exercice illégal de la médecine, d’intrusion dans la vie privée, de conspiration et de violations en bande organisée. Le Gouvernement français poursuit la Scientologie pour fraude commerciale et exercice illégal de la médecine. Le Gouvernement Allemand considère la Scientologie comme mouvement politique totalitaire et fasciste, qui constitue un danger pour l’état démocratique. Il croit aussi que la Scientologie est une organisation délictueuse, qui pratique la psycho-terreur, le blanchiment d’argent et d’autres genres de fraude commerciale et d’extorsion. Historiquement, au cours des soixante dernières années, il y a eu des douzaines d’autres poursuites graves, de condamnations et d’enquêtes sur la Scientologie dans le monde entier.

Actuellement, en Californie, la Scientologie est sur le point d’être poursuivie pour avoir forcé des membres de son personnel à participer au trafic d’êtres humains, d’avortements forcés, à des violations au droit du travail et de salaire minimum. La Scientologie et ses avocats ont répondu par intimidation de témoin et et des menaces de destruction financière, et de mise en faillite de l’avocat représentant trois ex-Scientologues qui estaient en justice. Un des trois anciens Scientologues en litige avait été recruté comme travailleur à temps plein à l’âge de 14 ans. Pendant à peu près les 18 dernières années il travaillait des semaines de 100 heures ou plus pour un salaire hebdomadaire de 46 $. Par ce procédé la Scientologie est en mesure de réaliser un énorme bénéfice sur ses produits et marchandise. Par exemple, l’Electromètre coûte moins de 50 $ à fabriquer, mais il est vendu à des prix qui s’élèvent à plus de 37.000 $.

Le Congrès des Etats-Unis a le pouvoir de mener des enquêtes sur les présumés crimes des laïques et abus aux droits de l’homme et des citoyens présumés de l’Eglise de Scientologie. Il peut également investiguer les allégations et l’évidence de corruption du système légal et de l’exécutif du gouvernement des Etats-Unis par l’entreprise Scientologie, son utilisation inconstitutionnelle du département d’Etat et du Trésor afin d’assurer son expansion à l’étranger, et sa corruption illégale du service de Revenus Intérieur des Etats-Unis. Le Congrès détient aussi le pouvoir législatif d’examiner toutes les activités commerciales et autres affaires lucratives de la Scientologie. Après tout l’Eglise de Scientologie aux Etats-Unis est à présent une organisation avec le statut d’utilité publique ; elle n’est de ce fait, pas soumise à l’impôt.

La Scientologie clame faussement qu’elle est la religion ayant la croissance la plus rapide du monde. En réalité elle s’est réduite à 30.000 employés et membres dans le monde. Les effectifs déclarés, faussement gonflés, constituent une partie de l’ensemble de la tromperie scientologue. Celle-ci provient de la fallacieuse prétention qu’elle serait seulement une religion d’éthique correcte, méconnue. Pourtant la conduite délictueuse bien répertoriée démontre que son apparence religieuse n’est qu’une façade en relations publiques et une tromperie, de même que ses nombreuses autres tentacules commerciales, ou autres moyens de recrutement, tels que WISE, Narconon et Applied Scolastics. La structure totalitaire de la Scientologie opère à partir d’un besoin de ne connaître qu’une base permettant une possibilité plausible de dénégation (p.3). La plupart de ses membres connus et la plupart de ses « cadres » sont parmi les victimes. Le leader de la Scientologie, son équipe centrale de direction, plusieurs des avocats de la Scientologie et de ses enquêteurs privés (passés et actuels) portent la responsabilité pénale et civile. En effet, deux des anciens membres les plus coupables parmi les anciens hauts responsables de la Scientologie sont arrivés à quitter la secte. Maintenant ils sont extorqués et réduits au silence par le psycho-terrorisme, ceci à cause de toutes les affaires illégales auxquelles ils ont participé. S’ils pouvaient obtenir l’immunité, leur témoignage corrigerait un nombre important de graves fiascos judiciaires et de tromperies commises envers les tribunaux et envers le gouvernement pendant les trente ans passés, au cours desquelles ils ont occupé une position-clé de pouvoir à côté du dirigeant scientologue David Miscavige.

Les contrats sous copyright et les archives de la Scientologie démontrent qu’elle vise réellement à une domination politique d’ensemble, et qu’elle n’a jamais changé. En 1960 la Scientologie a publié le « Special Zone Plan- Le rôle des Scientologues dans la vie ». Les Scientologues qui ne font pas partie des cadres de l’Eglise ont ordre de prendre de l’influence dans l’ensemble de la société en occupant des fonctions à côté de ceux qui ont des postes très élevés ou du pouvoir. « Ne vous embêtez pas à vous faire élire. Ayez un job dans le secrétariat de direction, ou parmi les gardes du corps ». Par exemple le Scientologue John Danielson était chef de cabinet de Rod Paige, l’ancien Secrétaire à l’Education du Président George W. Bush. Ils travaillent encore ensemble en tant que Chartwell Education Group, et ils continuent à soutenir la Scientologie en tant que « Applied Scholastics » dans dix d’Etats pour recevoir l’argent des contribuables au titre des Supplemental Educational Services (Services Éducatifs Supplémentaires), dans le cadre du programme « No Child Left Behind » (Pas d’enfants à la traîne). Bruce Wiseman, président du prête-nom anti-psychiatrique de la Scientologie, Commission des Citoyens pour les droits de l’Homme (C.C.H.R.), est aussi le trésorier de la National Foundation of Woman Legislators. L’ancien avocat principal de la Scientologie Gerald Chaleff est actuellement le fondé de pouvoirs du Service de la police de Los Angeles, et membre de son équipe de direction. Le Sheriff [chef de la police] de Los Angeles soutient et promeut publiquement la Scientologie. Il se dit qu’il a même essayé d’introduire le système d’entraînement scientologue dans le service de la police de Los Angeles. Des Scientologues sont placés dans les pools de traitement de textes des cabinets d’avocats, dans les services du courrier du Congrès, pour intercepter, éliminer et signaler les documents ayant trait à des litiges et des plaintes de citoyens. Dans le Comté Californien de Riverside, le Président actuel du Conseil des contrôleurs du Comté est un larbin de la Scientologie. Ces gens sont endoctrinés afin qu’ils ignorent les serments et engagements de leurs fonctions pour faire avancer les affaires de la Scientologie. Pour la Scientologie, suivant ce que demandent ses règles écrites, la fin justifie réellement les moyens.

Comme vous le savez, ici en Europe aucun état démocratique ne peut survivre à de tels comportements criminels dominants, mais les USA ont maintenant une tolérance institutionnelle pour les délits, tromperies, fraudes et séditions de la Scientologie. Plus que cela, le Gouvernement des Etats-Unis promeut activement et protège la Scientologie dans le monde entier comme conséquence de l’accord de règlement fiscal préférentiel et anti-constitutionnel intervenu entre les deux parties. Au cours d’autres récents évènements cela a gravement compromis la réputation internationale des Etats-Unis. En effet, le soutien actif du gouvernement des Etats-Unis pour l’expansion mondiale de la Scientologie mène beaucoup de gens à parler des Etats-Unis de l’Hypocrisie plutôt que des Etats-Unis d’Amérique. D’un côté le gouvernement des USA s’oppose à un terrorisme global, alors que de l’autre, il fait pression sur des gouvernements étrangers pour qu’ils permettent à cette organisation scientologue exemptée d’impôts de pratiquer le psycho-terrorisme à l’intérieur de leurs frontières.

Au début des années 60 la Scientologie a créé un « Department of Government Affairs » (DGA). Hubbard a écrit que « Le but du DGA est d’obtenir le complet accord du gouvernement et des philosophies hostiles avec les buts de la Scientologie ». Plus tard la Scientologie a aussi établi un « Department of Special Affairs », «pour exercer une influence de poids sur le public et sur l’état d’esprit officiel au travers de nos propres groupes et de ceux ayant un état d’esprit similaire ». L’Etape suivante fut la création de la section « Scientology Public Investigation ». En 1966 ces services scientologues ont été fusionnés dans le « Guardian’s Office », véritable agence spécifique d’espionnage de « l’église ». Il « manie » les relations publiques, les contestations et le recueil des renseignements. Le « Intelligence Bureau » [bureau d’espionnage] ne se limite pas à mener les « black ops », (opérations de l’ombre), mais s’occupe aussi d’intimidation et pire. C’est ce qui en Europe a été classé spécifiquement comme « psycho-terreur » et même comme « terrorisme », ceci étant perpétré par un organisme établi en Californie, sous la dénomination d’église.

En 1982, faisant partie de l’ensemble de la réorganisation trompeuse et frauduleuse de la Scientologie, le Guardian’s Office a été renommé Office of Special Affairs, ou OSA Contrairement aux engagements pris par serment envers le Gouvernement des Etats-Unis, beaucoup d’agents du Guardian’s Office ont continué à travailler pour l’OSA, exactement comme ils l’avaient fait pour le Guardian’s Office. Un exemple typique est l’avocat en charge des affaires internes de l’OSA, Kendrick Moxon, qui avait été désigné dans les 266 pages de « Stipulation of Evidence » [condition de preuve] dans l’affaire US v. Hubbard, pour avoir donné au FBI une preuve fabriquée. Il continue à ce jour, comme je peux en attester personnellement, à faire de l’obstruction à la Justice, du chantage, de la subornation et d’autres pratiques professionnelles illégales.

L’Office of Special Affairs a son Q.G. à Glilman, Hot Springs, en Californie. David Miscavige, le leader totalitaire de cette secte para-militaire envoie des ordres dans le monde entier, et l’argent revient aux USA depuis le monde entier, ou il circule secrètement par le truchement de nombreux comptes bancaires à numéros situés dans certains paradis fiscaux. A ce qu’il semble, beaucoup de ce blanchiment d’argent est effectué sur des comptes bancaires à numéros secrets administrés par la Société Merril Lynch. Evidemment, l’essentiel de l’argent ne provient pas des cours et audits payés par les membres. Le vrai profit provient d’autres sources et activités incluant la fraude financière. La fraude à la carte bancaire et aux prêts bancaires, suivie de faillite, est de pratique courante parmi les Scientologues.

En 1990 le Scientologue Steven Fishman a été condamné pour une escroquerie d’action collective de titres portant sur plusieurs millions de dollars. Fishman alléguait qu’il avait subi un lavage de cerveau par la Scientologie, qui lui avait ordonné de s’engager dans une action frauduleuse, puis quand cela a été mis à jour, de tuer son psychologue, et de se suicider. La Scientologie a poursuivi Fishman pour diffamation, mais elle a abandonné l’affaire à la veille du procès.

En 2003, le Scientologue, ministre du culte ordonné Reed Slatkin, a plaidé coupable lors d’une inculpation fédérale en quinze points, qui incluait comme motifs d’accusation : fraude sur courrier, et sur télégrammes, blanchiment d’argent et obstruction à la justice. A cette époque, c’était depuis l’affaire Ponzi[1] la plus grande escroquerie jamais vue dans l’histoire des Etats Unis, une fraude portant sur 600 millions $. La plupart de l’argent provenait de célébrités, et était engloutie par Slatkin et d’autres dans l’Eglise de Scientologie et ses sous-marques telles Narconon International, le Celebrity Center de l’Eglise de Scientologie, la Church of Scientology Western United States, ceci selon les rapports de justice et les articles de presse. A juste titre, système Ponzi, et conspiration pyramidale du genre Amway sont des mots souvent employés pour décrire l’Eglise de Scientologie, laquelle paye des commissions à beaucoup de ses membres pour recruter de nouveaux membres. De cette façon, certains scientologues, appelés Field Service Members, perçoivent annuellement des centaines de milliers $. Quelle autre église emploie un ‘Hard Sell Pack’, [somme pour vente à la dure], qui demande que des cibles recruteuses appelées ‘raw meat’ [viande crue] soient immédiatement engagées. «Vente dure veut dire insistance pour que les gens achètent », déclare cette publication de la Scientologie.

Le 9 octobre 2001, moins de 30 jours après les attaque d’Al Quaeda sur les Etats Unis, la section des affaires judiciaires OSA connue comme Moxon & Kobrin a renouvelé le copyright du document scientologue appelé « Targets Defense »[défense des cibles] . Dans ce document sur la politique et les pratiques de l’église, certaines des « vital targets » [cibles vitales] sont désignées.

« T[arget] 1, destruction de la réputation de l’ennemi [envers tous ceux qui s’opposent à une prise de pouvoir globale de la Scientologie] en vue d’une oblitération totale ; T[arget] 2, prise de contrôle ou promesse d’allégeance des dirigeants ou des propriétaires de tous les médias d’information ; T[arget] 3, mise sous contrôle ou promesse d’allégeance de personnalités politiques clés ; T[arget] 4, mise sous contrôle de ceux qui surveillent la finance internationale ».

Dans un autre document de l’Eglise, Hubbard donnait l’ordre de créer un « Scientology Department of Government Affairs », et il écrivait que « Le but du Département est de mener le gouvernement, les philosophies et les sociétés hostiles à un état d’acceptation complète des buts de la Scientologie. Des écrits de la Scientologie recommandent aussi que la diffusion et le recrutement soient opérés en secret sans que le récipiendaire s’en aperçoive. « La seule façon de mettre quelqu’un sous contrôle », disait Hubbard, « c’est de lui mentir ». Hubbard a écrit « Tous les hommes seront mes esclaves…Tous les hommes vont ramper devant moi sans savoir pourquoi ».

En suivant les instructions du «Manual of Brainwashing » (Manuel de Lavage de Cerveau) de Hubbard, ses procédés d’auditing (une forme scientologue très spéciale de soutien psychologique ) et ses exercices, la Scientologie réduit les esprits à l’esclavage et avec ses promesses de guérir tous les maux et toutes les maladies, elle pratique illégalement la médecine ; elle détruit la santé des gens et sacrifie leurs vies pour obtenir de plus en plus de dollars des auditions, jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour que la médecine conventionnelle puisse agir. La liste des victimes qui sont mortes et disparues (souvent par des mystérieux suicides dans des conditions scandaleusement similaires) est longue et s’étend sur des décennies.

Entretemps l’Eglise de Scientologie continue à clamer que seule la Scientologie et ses procédés d’audition et autres exercices sous copyright tels que NOTS 34, peuvent guérir troubles physiques et mentaux et maladies. L’Eglise de Scientologie est en train de tuer les gens par sa pratique illégale de la médecine et elle détruit des vies et ruine des gens par ses mesures de représailles dites « fair game » (loi du gibier de potence) contre ceux qui s’opposent à ses objectifs.

Si ce groupe de racket et de terreur protégé et encouragé par le Gouvernement des Etats-Unis ne se dénommait pas « église », il devrait avoir diplômes de médecine et autres permis ; il devrait donner toute l’information et recevoir le consentement de ses clients, pour la pratique de la médecine, ou du consommateur pour des pratiques commerciales. De fait, au lieu de communiquer une complète information, l’entreprise de Scientologie demande à ses paroissiens de renoncer à tous leurs droits civiques, de ne jamais témoigner contre, ni poursuivre la Scientologie, et [leur demande] de soumettre tout litige envers l’Eglise ou envers un autre Scientologue à un tribunal Scientologue dénommé « Committee of Evidence » [Commission des preuves].

En 1995, une jeune Scientologue nommée Lisa McPherson, a exprimé son désir de quitter la Scientologie et de rentrer à la maison chez sa mère pour Noël de cette année. Elle n’a jamais pu le faire parce qu’elle en savait trop sur les prête-noms et sur les fraudes commerciales de la Scientologie. Le chef de la Scientologie a personnellement surveillé son emprisonnement dans une pièce pendant 17 jours, lui refusant tout soin médical non-scientologue jusqu’à ce qu’elle soit déshydratée, couverte de 110 morsures de cafards et morte. Permettez-moi de réitérer MORTE ; à la suite d’une politique et d’une procédure de la Scientologie pour manipuler une personne ayant une crise psychotique, ou devenant instable, pendant qu’elle est soumise en Scientologie à une intervention sur le mental.

Le coroner de Floride, (officier civil chargé d’instruire en cas de mort violente ou subite), a été extorqué pour modifier la cause officielle de la mort, et de plus la police chargée de l’enquête a été harcelée par des agents de la Scientologie. Qu’a fait cette Eglise après avoir tué Lisa McPherson et avoir payé plus de 50 millions $, dispensés d’impôts, pour obtenir la défaite en justice de sa famille par corruption publique internationale, terrorisme judiciaire, psycho-terrorisme international, chantage et fraude ? Cette prétendue église a donné l’ordre à ses avocats de rédiger un avant-projet, et à ses paroissiens de signer une nouvelle décharge et une nouvelle clause pour supprimer toute responsabilité et agréer que l’Eglise de Scientologie soit libérée de toute responsabilité, suite à la mort, blessure ou dommage subi d’aucune façon, ou en relation avec les Scientology Religious Services ou avec sa Spiritual Assistance. »

Pourquoi la dénomination d’ « Eglise de Scientologie » serait elle suffisante pour autoriser l’entreprise de Scientologie à changer ou à abolir les lois, les règlements et les conséquences s’appliquant à toutes autres organisations et religions, y compris à l’Eglise Catholique Romaine ? L’Eglise Catholique Romaine a été tenue responsable pour l’abus sexuel commis par son clergé. Alors qu’en fait, l’Eglise de Scientologie a elle-même couvert de façon répétitive les abus sexuels et le viol par son personnel, en usant de psycho-terreur et d’ententes déguisées. Encore plus choquant, Hubbard a écrit qu’un Scientologue peut échapper à la sanction pour meurtre. Plus stupéfiant encore, l’entreprise de racket N° 1 des Etats-Unis, l’Eglise de Scientologie, est considérée au dessus des lois. Peut-être que c’est à cause du « Secret Tax Agreement » de 1993 entre l’IRS [services fiscaux fédéraux], qui, de fait, font de la Scientologie la religion d’état d’Amérique, en lui donnant des avantages fiscaux uniques, une promotion et une protection globales et une protection vis-à-vis d’Interpol. Ce sont des privilèges uniques agrémentés d’une aide du Gouvernement, que l’IRS et la Scientologie ont contracté ensemble, et qui seraient refusés à toutes les religions.

En février dernier, dans l’affaire « Sklar v. Internal Revenue Service » où des parents juifs cherchaient à obtenir les mêmes déductions fiscales pour l’éducation religieuse que celles accordées à des Scientologues, un juge de la 9ème Cour d’Appel a dit : « La position de l’IRS selon laquelle elle peut violer la Constitution de manière contraire à celle-ci, en traitant la Scientologie plus favorablement que d’autres religions, concernant ce qui est accordé comme déductions fiscales violel’Establishment Clause. Comment cette entorse à la Constitution se produit-elle alors qu l’histoire criminelle, l’histoire de tromperie et de fraude est si répertoriée au sein du Gouvernement des Etats-Unis ? L’ IRS soutient sans conviction qu’en 1991, elle a effectué brusquement un virage à 180 degrés, qu’elle a gratifié la Scientologie du statut d’exemption d’impôts, et qu’elle a pressé tous les gouvernements étrangers de faire de même, parce que l’Eglise de Scientologie avait informé l’IRS qu’elle ne se livrait plus au genre de conduite que je décris aujourd’hui. De manière répétitive de semblables décisions sont prises, où la Scientologie déclare faussement que depuis la mort de Ron Hubbard en 1986, elle ne se livre plus à des conduites délictueuses ni antisociales.

Il y a trois décennie des agents de la Scientologie se sont introduits de force et ont infiltré 135 services du Gouvernement ainsi que des ambassades à Washington, DC, dans le cadre de l’ « Opération Snow White », qui est encore un des projets en cours actuellement de la Scientologie. L’Opération Snow White faisait partie de la «guerre contre l’IRS» décrite par Scientologie elle même. La Scientologie a même placé des microphones dans des réunions internes de haute importance de l’IRS Ce fut même le plus grand cas d’espionnage interne de l’histoire des Etats-Unis et la plus grande infiltration criminelle jamais connue à l’encontre du Gouvernement des Etats-Unis. Onze des cadres supérieurs de la Scientologie se sont déclarés coupables, expressément en accord avec les 266 pages de Stipulation des preuves et ont été condamnés. La propre épouse de Hubbard fut incarcérée dans une prison fédérale. L. Ron Hubbard a été qualifié de co-conspirateur non-inculpé, et il a dû se cacher pour le reste de sa vie.

Vers 1980 l’IRS soutenait que la Scientologie devrait continuer à se voir refuser le statut pour l’exemption d’impôts à cause de ses « complots pour faire obstruction à l’IRS et au cours de la Justice, pour l’abus de confidences faites dans un cadre soi-disant religieux, d’avoir nui psychologiquement, d’avoir eu recours au chantage et causé des ruptures familiales, relations amicales et autres, d’emprisonnement abusif, des fraudes à l’immigration, de transferts illégaux de sommes importantes hors des USA, d’ avoir infligé des punitions extrêmes aux membres de son personnel, et d’avoir fait des déclarations frauduleuses à l’IRS » Ces accusations sont aussi valables actuellement qu’elles l’étaient il y a plusieurs décennies.

En 1990 le Los Angeles Times a publié une série de six articles accablants dénonçant les crimes et les tromperies de la Scientologie… Le 6 mai 1991 le Time Magazine a publié dans son édition la plus diffusée l’histoire dont la manchette était « La Scientologie, secte prospère avide de pouvoir ». L’article a gagné de nombreux prix de journalisme, et est encore bien accessible sur Internet. L’Eglise de Scientologie a poursuivi sans succès Time Magazine en diffamation.

Cependant, exactement en même temps que la Scientologie était en train de poursuivre Time Magazine en diffamation, les leaders de la Scientologie faisaient pression, et, soumettaient à un chantage, le Commissaire Fédéral de l’IRS en vue de renverser trente années d’opposition du Gouvernement Fédéral au statut d’exemption d’impôts pour l’Eglise de Scientologie, et ceci en ignorant une récente décision de la Cour Suprême des Etats-Unis confirmant l’opposition de l’IRS.

L’Eglise de Scientologie avait perdu en 1967 son statut d’exemption d’impôts, et elle avait passé les 25 années suivantes à se battre pour le récupérer. Pendant cette période, la Scientologie a allègrement refusé impunément de payer ses impôts au gouvernement. En 1989, dans l’affaire Hernandez, la cour Suprême des Etats-Unis a soutenu la position de l’IRS, qui considérait, entre autres, que des paiements sous le couvert de « dons » pour des sessions d’auditing avec l’électromètre n’étaient pas des donations bénévoles au sens du code US des impôts.

En fin 1993, assez tôt après la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis dans l’affaire Hernandez, le Commissaire de l’IRS a choqué le reste du Gouvernement et beaucoup de citoyens en faisant marche arrière et en dotant l’Eglise de Scientologie du statut d’exemption d’impôts, qui lui avait été continuellement refusé au paravent. C’est l’un des plus grands scandales non éclaircis mettant en cause le gouvernement des Etats-Unis. Un accord de règlement entre l’IRS et l’Eglise de Scientologie a été classé secret pour des raisons de sécurité nationale, mais plus tard il y a eu une fuite dans la presse. En 1997, le New York Times, et plus tard, le Wall Street Journal, ont publié des articles d’investigation, révélateurs d’une multitude de sujets dignes d’une enquête du Congrès ; ce qu’aucun politicien n’a eu le courage de demander. Quatre anciens commissaires de l’IRS ont exprimé leurs craintes quant au volte face subit de l’IRS sur plus de 30 ans de décisions de la Cour Suprême en matière de politique fiscale. Des magistrats du Ministère de la Justice ont exprimé leur fureur et leur dégoût de ce volte face inattendu. Une condamnation mondiale et médiatique a suivi la décision de l’IRS de doter la Scientologie d’un statut d’exemption d’impôts aux Etats-Unis.

L’Eglise de Scientologie et ses affiliées ont lancé plus de 2.500 procès contre l’IRS. Des douzaines d’agents de l’IRS, individuellement, ainsi que leurs familles ont été soumis au psycho-terrorisme, et deux agents de l’IRS sont considérés comme étant décédés dans de très suspectes circonstances. Le New York Times a rapporté que l’avocat de la Scientologie Kendrick L. Moxon, Esq. qui était aussi un co-conspirateur non-inculpé dans les poursuites de United States v. Hubbard, avait payé plus d’un million $ à des détectives privés pour salir des fonctionnaires de l’IRS.

Il y a des allégations persistantes selon lesquelles des agents de la Scientologie ont placé soit le Commissioner [Haut responsable habituellement chargé de recevoir les déclarations sous serment] de l’IRS, soit son fils dans un coup monté de détournement de mineur, puis se sont servis de ça pour faire chanter l’IRS en vue de renoncer à plus d’un milliard $ d’arriérés dus, d’intérêts et amendes par l’entreprise de Scientologie et son leader David Miscavige.

La 9ème Cour d’Appel des Etats-Unis a décidé plus tard, dans l’affaire Sklar, que le nouveau statut fiscal des Scientologues était inconstitutionnel, mais que la solution pour le Congrès était de l’annuler, et non aux tribunaux de les maintenir suite à la demande du couple juif à un traitement égal.

Dans son discours « IRS War Is Over »[la guerre de l’IRS est terminée ] de 1993, le leader Scientologue David Miscavige, a affirmé publiquement que cette entente fiscale avait fait épargner à la Scientologie plus d’un milliard de dollars en retard d’impôts, intérêts et amendes.

La Scientologie se trouve actuellement dans un état de rupture grave et probablement fatal de son entente fiscale. Selon moi, l’entente avec l’IRS était basée sur une duperie flagrante, une entente « spécialement manœuvrée » [maniement spécial], accompagnée d’une recherche insignifiante et passive par l’IRS. Cette entente devrait maintenant être abrogée, et tous les arriérés d’impôts, amendes et intérêts être perçus. Cela contribuerait pour environ trois milliards de dollars au trésor bien malade des Etats-Unis.

Les procédés de «Special Handling »[Maniement Spécial] employés par l’IRS pour obtenir la marche arrière de la Cour Suprême dans l’affaire Hernandez, ont été employés seulement pour le seconde fois dans l’histoire de l’IRS, et les exposés des faits étaient faux, prétendant que la Scientologie avait mis à l’écart toutes les personnes qui avaient été associées à l’Opération Snow White. Stupéfiantes déclarations, car l’un des avocats principaux de la Scientologie en matière d’impôts était le non-inculpé co-conspirateur de l’Opération Snow White, Kendrik L. Moxon, un personnage central dans de nombreuses affaires criminelles de la Scientologie. Tout aussi incroyable, David Miscavige est aussi rapporté comme ayant dit que lui et Martin C. Rathbun, l’agent exécutif principal scientologue d’alors, iraient en prison pour très longtemps, s’il était jamais révélé comment, au cours d’une demi-heure de visite non-annoncée au Commissaire de l’IRS Fred Goldberg, en 1991, ils avaient retourné vingt-cinq ans de résistance du Gouvernement Fédéral, et persuadé l’IRS d’ignorer la décision de la Cour Suprême de 1989 dans l’affaire Hernandez.

En Janvier 2009, le Président Obama a reçu un Citizen’s Briefing Book, dans lequel des citoyens ordinaires faisaient des propositions et votaient quant à leurs préoccupations. Parmi 44.000 idées et en 9ème place se trouvait une proposition d’annuler le statut d’exemption d’impôts de la Scientologie, pour la raison que « l’Eglise de Scientologie est une dangereuse organisation lucrative, qui a été condamnée pour fraude financière et pour homicide. » Des pétitions on-line récentes ont attiré des dizaines de milliers de soutiens.

Le gouvernement des USA proclame qu’il est sans crainte et inlassable dans la lutte contre le terrorisme islamique, mais il est craintif, impuissant et complice en matière de terrorisme interne, de crime et de maltraitance par la Scientologie.

La loi aux USA réclame seulement que le gouvernement et les tribunaux respectent la liberté de croyance religieuse. La loi et les décisions de justice sont clairs : la conduite frauduleuse d’une église, qu’elle soit motivée religieusement ou non, doit être traitée et punie comme n’importe quels autres crimes et fraudes. En dépit de cela, presque toutes les plaintes sur les crimes et les fraudes de la Scientologie sont ignorées par les gouvernements qu’ils soient Fédéral ou d’Etats et par leurs autorités de mise en application. Depuis l’époque où en 1993, avec l’accord secret sur l’imposition entre IRS et Scientologie, et jusqu’à maintenant, des centaines de plaintes ont été adressées au FBI, au Ministère de la Justice, à l’IRS et au Congrès. Toutes sont ignorées ou rejetées sous de spécieux prétextes. Des personnalités gouvernementales sont scandalisées quand ayant acté les plaintes et les avoir introduites dans le système, elles sont interceptées plus haut et rejetées ainsi que toutes recherches ou poursuites. La Scientologie a infiltré des services du gouvernement, du Congrès, des media et des bureaux d’avocats ; même mon ancien cabinet. Elle a fait chanter et a extorqué mes anciens associés et elle a intimidé mes associés professionnels, mes clients et mes amis.

La Scientologie a mené le même genre d’actions dans des douzaines de cas lors de ses poursuites contre le Cult Awareness Network, (CAN) une association charitable sans but lucratif et exempte d’impôts. La Scientologie a bel et bien poussé CAN à la faillite et a ensuite persuadé le juge des faillites de céder à la Scientologie le titre, l’adresse postale, le numéro de téléphone de Cult Awareness Network pour qu’elle s’en serve elle-même, ce qu’elle fait encore.

Pire encore : l’administrateur des faillites et le juge ont été persuadés de transférer tous les dossiers et les archives de CAN à l’Eglise de Scientologie. Ceux qui avaient cherché une aide confidentielle contre la Scientologie auprès de CAN ont alors été soumis aux représailles « Fair Game » et « psycho-terreur » de la Scientologie au « maniement » [handling].

Aux Etats-Unis, allier justice et franc jeu dans une action impliquant l’Eglise de Scientologie n’est pas possible.

Le gouvernement, ceux chargé de faire respecter la loi, les tribunaux et les médias ont tous été terrorisés jusqu’à abdiquer leurs serments professionnels et leurs obligations. Un document scientologue sous copyright stipule que « l’objectif dans la poursuite judiciaire est de harceler et de décourager plutôt que de gagner. La loi peut être très facilement employée pour harceler, et assez de harcèlement envers quelqu’un qui est de toute façon déstabilisé, sera en général suffisant pour causer sa fin professionnelle. Si possible, bien sûr, sa ruine totale.»

La Scientologie poursuit même cela plus loin en engageant au parjure institutionnel organisé. « La seule manière de prendre autorité sur des gens est de leur mentir », a écrit Hubbard. Dans un autre document écrit, le « Manuel de la Justice », déclare : « Des gens attaquent la Scientologie…répondez toujours du tac au tac, une enquête visible sur quelqu’un ou sur quelque chose qui nous attaque faite par une agence extérieure de détectives doit être effectuée plus souvent même si l’affaire est mauvaise, une recherche approfondie vaut la dépense… Employez-les, et tant pis pour le coût, quand vous en avez besoin…l’attaquant critique va sûrement trembler jusqu’à être réduit au silence…La punition [de la Scientologie] est atroce…Il y a des gens sur Terre qui se cachent horrifiés parce qu’ils nous ont attaqués. Il y a des hommes qui sont morts parce qu’ils nous ont attaqués ». Il y a des douzaines de règlements scientologues sous copyright du même genre et même pire.

En 1994, j’ai procuré deux boîtes de témoignages accusateurs de racket au bureau de l’Attorney des Etats-Unis à Los Angeles, et, plus tard il a été dit que le Gouvernement Fédéral n’avait pas les ressources pour combattre le crime au niveau où l’Eglise de Scientologie se situe. Pourtant des sommes illimitées exemptes d’impôts ne forment qu’une partie de ce tableau.

Dans les années 1980 le American Lawyer Magazine a publié un article intitulé « La guerre de la Scientologie contre les juges ». Triste à dire : aujourd’hui la guerre se poursuit. Hélas, je ne parle pas seulement d’un avocat qui abandonnerait subrepticement un sac plein d’argent sur le bureau d’un juge en mentionnant qu’il a l’habitude de représenter la mafia. La Scientologie va jusqu’à effectuer des recherches sur les juges et sur leurs employés judiciaires. Les avocats de la Scientologie sont connus pour prendre contact avec ces employés et les menacer. Ils ont des rencontres à l’extérieur avec des juges avant qu’une affaire soit conclue[2]. Ils rendent visite à minuit à d’autres juges. Des affaires ont été réaffectées à des juges qui sont « dans la poche » de la Scientologie, ou qui ont coutume de représenter la Scientologie, ou qui entretiennent une affaire sentimentale avec un Scientologue. Des employés de tribunaux ont été influencés pour recevoir des pièces judiciaires après leurs heures de service. Des avis du tribunal sont parfois rédigés comme si un avocat de la Scientologie les avait écrits. Dans une affaire la Scientologie a introduit une requête pour disqualifier tous les juges du Comté de Los Angeles. Dans une autre affaire ils ont poursuivi le juge parce que il ne leur avait pas permis de se servir de la société d’enquête scientologue Atkinson Baker, qui est la plus importante agence de reportage du pays. Encore dans une autre affaire, l’avocat Scientologue Moxon était présumé avoir noyé le chien du juge. Tout ceci établit un climat de psycho-terreur parmi les juges, et il en résulte des erreurs flagrantes de la justice. De tels actes sans scrupules dans un but intéressé de la part de nombreux juges constituent une partie du problème, car ils ignorent les mots immortels écrits au fronton de la Cour Suprême des Etats-Unis : « Equal Justice Under Law ». Aux Etats-Unis il n’y a plus aucune « Equal Justice Under Law », quand on s’oppose à l’Eglise de Scientologie.

La dernière organisation criminelle à s’épanouir avec la complicité du gouvernement et la justice était la Mafia, pendant le règne de J. Edgar Hoover’s au FBI. Actuellement, en raison de la décision de l’administration de George H. Bush d’ignorer l’arrêt de la Cour Suprême des Etats-Unis dans le cas Hernandez, l’entreprise Scientologue a pu encore bénéficier de millions d’impôts exemptés pour continuer sa course dans l’anarchie sans entrave sous les Ministères de la Justice de l’administration Clinton et ensuite du deuxième Bush. Comment la Scientologie fait-elle ? L’église de Scientologie y arrive en pratiquant la corruption, le chantage, le parjure, le mensonge et la fraude institutionnelle organisés. Elle est coupable d’infiltration criminelle, des cambriolages, des fausses plaintes, de copyrights frauduleux, des organisations prête-noms, une couverture religieuse fausse, ainsi que par l’intimidation et la terreur. Le terrorisme est multiforme ; il n’est pas toujours violent et spectaculaire. Dans ces cas notre gouvernement et notre justice nous ont fait défaut.

Le Ministère US de la Justice et le Congrès des USA ont le devoir d’intervenir maintenant et d’effectuer des recherches sur les abus et actes criminels comme la fraude fiscale ; différentes formes de fraudes financières et d’escroqueries envers le système judiciaire de la nation ; de corruptions telles que le chantage, la subornation et l’extorsion ; le trafic d’êtres humains ; la fraude à l’immigration allant jusqu’à la confiscation de passeports ; les violations d’élections lors d’élections publiques en empêchant certains citoyens de voter ; le droit du travail et les violations du salaire minimum ; les violations des droits de l’homme, par exemple contraindre ses employées à se faire avorter ; les violations des droits civils telles que destruction des familles en provoquant la rupture ; violation des droits humains comme l’emprisonnement, souvent pendant beaucoup d’années, dans ses goulags appelés par euphémisme les « Rehabilitation Project Force » ; l’exercice illégal de la médecine et le manque de soins ; l’exercice illégal de la médicine par rapport à la santé mentale et l’empêchement d’avoir recours à des spécialistes de santé mentale ; ainsi que de nombreux autres tromperies et délits.

Au début de 2008 l’auteur Britannique Andrew Morton, a publié une biographie effectuée sans autorisation de l’acteur de Hollywood et sponsor de la Scientologie, Tom Cruise. Au même moment une vidéo de l’Eglise de Scientologie par Tom Cruise destinée à être utilisée pour le recrutement a été affichée sur l’Internet. L’Eglise de Scientologie s’est mise en chasse de la vidéo partout sur l’Internet en exigeant qu’elle soit retirée, ceci en alléguant des violations de copyright. Pourtant, plus la Scientologie s’efforçait de réduire au silence l’Internet, plus nombreux furent les usagers d’Internet à en apprendre sur les crimes, tromperies et délits de la Scientologie, et même sur la fraude scientologue au copyright. Au cours d’un mois il y a eu des protestations à l’échelle mondiale et des actions de piquet devant les Eglises de Scientologie. Pourtant, ces protestataires connaissaient la réputation de la Scientologie en fait de vengeance impitoyable et de corruption lorsqu’elle est critiquée, ainsi que son comportement dénoncé comme illégal et anti-social. Les protestataires s’appelaient eux-mêmes « Anonymous », et ils portaient des masques tirés du film « V for Vendetta », ceci pour protéger leur droit à la liberté de parole figurant dans le Premier Amendement. Depuis lors, Anonymous a tenu des piquets devant des locaux de la Scientologie mensuellement et quelquefois tous les jours. Pendant un certain week-end l’année dernière, plus de dix-mille protestataires ont effectué de piquets devant les locaux de la Scientologie, dans plus de 110 villes différentes dans le monde. Depuis lors, Anonymous a tenu des piquets devant des locaux de la Scientologie mensuellement et quelquefois tous les jours. Lors de l’année qui a suivie, l’adhésion, le personnel et le revenu de Scientologie ont diminué d’environ cinquante pour cent. Sans les politiciens, les agents de police, le Ministère public, corrompus et sous influence, particulièrement à Los Angeles, Riverside, Boston, Nashville, Atlanta et Londres, la Scientologie aurait déjà pu s’effondrer. La plupart des principaux anciens agents d’exécution de la Scientologie sont incarcérés illégalement dans un camp-prison de la Scientologie à Riverside, en Californie, ou se sont échappés et sont terrorisés, ruinés, et réduits au silence par des agents de la Scientologie dans le cadre de l’obstruction progressive faite à la justice, et des délits envers les tribunaux.

La Scientologie a accusé à tort les protestataires Anonymous d’être des terroristes violents, alors que tous les actes violents perpétrés l’étaient par des Scientologues contre les protestataires. Ces manifestants sont tous sauf des terroristes ; ils donnent de joyeuses accolades, ils chantent, dansent et mangent des gâteaux ! Des représentants de gouvernements étrangers ont exprimé le souci que la diminution rapide et croissante de l’entreprise Scientologie la rende encore plus dangereuse et menaçante envers ceux qui s’opposent à elle et qui révèlent sa mauvaise conduite. Effectivement, deux des anciens dirigeants fondés de pouvoir (Vicky Aznaran et Jesse Prince), maintenant tous deux sortis de la Scientologie, ont déclaré publiquement que la Scientologie engage journellement à des activités criminelles.

Anonymous a été correcte. La Scientologie a répondu avec férocité. Au cours de l’année passée, elle a dépensé des millions $ en s’adressant à de grands cabinets juridiques et en engageant des centaines d’investigateurs privés. De jeunes protestataires Anonymous ont été filés par des employés de la Scientologie et par des détectives privés, leurs plaques d’immatriculation ont été collationnées et leurs identités révélées à partir de l’enregistrement de leur voiture. Sans aucun doute, l’église de Scientologie est le champion de l’organisation de filatures et harcèlement. Un certain nombre de services de police ont aidé la Scientologie dans ces violations de la Constitution. De coûteux cabinets juridiques ont écrit des milliers de lettres menaçant ces jeunes gens de lourdes sanctions pénales, à moins qu’ils ne « cessent et renoncent » à leur prétendue activité illégale, à leurs piquets et actions protestataires contre la Scientologie. Des sbires de la Scientologie ont même visé des parents innocents et les ont tellement effrayés qu’ils ont demandé à leurs adolescents dans le cycle secondaire et universitaire de cesser de protester contre les abus et les crimes de la Scientologie. On se demande où sont les sursauts scandalisés de l’Amérique devant cette honte nationale ?

Deux jeunes dirigeants de Anonymous ont été réduits au silence quand l’avocat de la Scientologie Kendrick Moxon a menacé l’un d’eux en lui faisant comprendre que la Scientologie détruirait la carrière de son père, à moins qu’il ne cesse de participer au mouvement contre les outrages de celle-ci. Le père est un lobbyiste très en vue à Washington. D’autre protestataires ont été illégalement arrêtés par les sbires de la Scientologie arrêtant irrégulièrement des citoyens et ensuite, exigeant pour les relâcher, que les accusations contre la Scientologie soient retirées. Il est ironique que le statut d’exemption d’impôts par l’IRS soit employé à faciliter les dépenses de millions de dollars pour de l’extorsion, la suppression de la liberté de parole et pour la violation d’autres droits constitutionnels. Où s’exprime l’indignation de l’Amérique sur ces scandales ? Où se manifeste la honte nationale ?

La Scientologie est vraiment une Cinquième Colonne, un ennemi intérieur subversif. Le but ultime de la Scientologie est de « clarifier la Planète » en prenant le pouvoir et le contrôle sur toutes les activités planétaires et en exterminant tous ceux qui s’opposent à la Scientologie. Un certain document de la Scientologie classe tous les gouvernements comme « personnes Suppressives », devant être « utterly destroyed » [complètement détruits] et « éliminés » « tranquillement et sans regrets ». La Scientologie déshumanise ceux qui la critiquent comme de « dangereux criminels », des « ennemis publics » et de « Dangereuses Personnes Suppressives ». La secte se sert de ses politiques et de ses pratiques pour détruire et éliminer ces gens. En conséquence, les documents et sa propre histoire répertoriée par copyright prouvent que c’est une philosophie fondée sur la haine, et un groupe ayant l’intention, la motivation et le parti-pris pour perpétrer des crimes haineux (hate-crimes).

En 1976, dans l’affaire Allard v. Eglise de Scientologie, le tribunal à juste titre et courageusement a décrit certains des documents et les comportements dont je vous ai fait part ci-dessus ainsi que les activités d’un groupe de Scientologues. Les juges ont dit, « …Ces documents établissent indiscutablement que les prévenus, leurs co-prévenus condamnés et leurs co-conspirateurs non accusés (y compris le principal avocat plaidant de la Scientologie, Moxon), ainsi que leur organisation se considèrent au dessus de la loi… Pour ces prévenus et pour leurs complices, n’importe qui n’étant pas d’accord avec eux a été considéré comme un ennemi contre qui la soi-disant doctrine « Fair Game » pouvait être invoquée. Vu les faits, cela défie l’imagination que ces prévenus [Eglise de Scientologie] aient la pure audace de demander de défendre leurs actions au nom de la religion ». Il s’est écoulé quarante ans depuis ces commentaires sur la décision Allard, et très peu a changé quant à ce que le juge a décrit. En 1991 l’Eglise de Scientologie a dit à l’IRS qu’elle ne pratique plus ce genre de conduite. Il est pourtant clair que sa conduite n’a pas changé.

Il n’y a pas de temps à perdre. Le Ministère de la Justice et le Congrès doivent agir MAINTENANT. La vie et le gagne-pain de douzaines de citoyens sont attaqués et en passe d’être détruits à l’heure où je vous parle. Des témoins sont obstruction est faite à la justice. Le cancer rampant de crimes et d’abus de la Scientologie doit être arrêté.

L’entreprise de Scientologie et ses dirigeants responsables doivent être tenus de rendre des comptes. Des douzaines d’anciens agents de la Scientologie, de témoins et de victimes, aussi bien que des centaines de documents accusateurs attendent maintenant examen et action de la part du gouvernement des USA, pendant que le reste du monde est aux aguets pour voir si la nation demeure fidèle à ses idéaux et à ses principes historiques.

 

Graham E. Berry, Attorney & Counselor at Law,

3384 McLaughlin Avenue, Los Angeles, CA 90066

Tel: (310) 745-3771 Email: grahamberry@ca.rr.com

May 15 2009. Copyright is get rid of [ ndt: aboli] and permission granted to re-publish this speech with appropriate accreditation.

 

Trad. J.R 4 6 2009

Rév. M.D. 8 08 2009

 

[1] La Ponzi scheme est un système de vente pyramidale, une forme d’escroquerie.

[2] Unilatéralement avec parti pris ; l’action prise sans communication préalable au parti adverse ou à la participation par cette partie dans l’audition.